6 Written explanations of Murielle LAURENT

J'ai voté en faveur de cette résolution car il apparait essentiel de soutenir l'Ukraine dans la guerre d'agression menée par la Russie. Il est de notre devoir en tant qu'Européens de défendre une nation libre face à un envahisseur et d'empêcher la Russie de mener à terme son entreprise d'annexion d'un territoire souverain aux portes de l'Union européenne.

Nous sommes heureux d'avoir validé la mobilisation du Fonds de Solidarité de l'Union Européenne (FSUE) pour un montant total de 1028,5 millions suite aux inondations de 2023 dans 6 pays européens, dont 378,8 millions en Émilie-Romagne; 5,2 millions en Autriche; 101,5 millions en Grèce; 67,9 millions en Toscane et 46,8 millions dans les Hauts-de-France. Une avance de 231,8 millions a déjà été payée aux États en faisant la demande. Le Parlement souligne l'importance d'une intervention rapide sur les régions affectées afin d'apporter notre aide dans des délais raisonnables.

J'ai voté en faveur de la résolution sur la Moldavie, car il est essentiel d'aider les pays qui souhaitent rejoindre l'Union européenne dans le contexte de déstabilisation des démocraties orchestrée par la Russie. Chaque pays doit pouvoir organiser des élections libres dans un contexte serein, sans influence extérieure. La population moldave doit pouvoir s'exprimer sans crainte et sur base d'informations véridiques et non de manipulations et de fake news.

J’ai voté en faveur de la résolution sur la Géorgie pour alerter sur le recul démocratique qui s’y est accru de manière exponentielle tout au long de l’année, et en particulier avant les élections législatives du 26 octobre 2024. Je condamne les lois géorgiennes antidémocratiques et les attaques du gouvernement contre le pluralisme politique, qui vont à l’encontre de l’objectif déclaré de la Géorgie d’adhérer à l’Union européenne.

J’ai voté pour le règlementétablissant le mécanisme de coopération pour les prêts à l’Ukraine et accordant une assistance macro financière exceptionnelle à l’Ukraine. Il s'agit de concrétiser l'engagement pris par le G7 en juin 2024 de prêter 50 milliards de dollars (45 milliards d'euros) à l'Ukraine. Ce prêt sera financé à l'aide des recettes extraordinaires générées par les avoirs gelés de la Banque centrale russe. Le règlement prévoit l'octroi d'un prêt à taux préférentiel à l’Ukraine, d'un montant maximum de 35 milliards d'euros, soit la part maximum prise en charge par l'Union. En raison de nos règles budgétaires, cette aide doit être décidéeavant le 31 décembre. Les montants pourront être décaissésjusqu'au 31 décembre 2025. Le montant total de l'aide sera adapté en fonction des contributions des autres membres du G7. Le règlement met également en place le mécanisme qui permet à l'Ukraine de percevoir les revenus des avoirs gelés et de les utiliser pour rembourser le prêt. Ce n’est qu’un premier pas. Il est dorénavant impératif de saisir la totalité des avoirs russes immobilisés pour combler les besoins massifs de financement de l’Ukraine, évalués à près de 500 milliards de dollars par la Banque mondiale.

La résolution commune met en exergue les problématiques liées à la mise en application des règlements sur les dispositifs médicaux de 2017. D’une part, de nombreuses demandes d’autorisation des producteurs transmises aux organismes notifiés restent incomplètes, ce qui crée des retards d’homologation. D’autre part, les organismes notifiés eux-mêmes font face à des manques de ressources qui ralentissent les procédures. Enfin, il n’existe pas de mécanismes harmonisés européen permettant de surveiller les stocks de dispositifs médicaux et de prévenir efficacement les ruptures d’approvisionnement. Ces problèmes d’implémentation ont conduit à retarder la mise en application de nombreuses mesures du règlement révisé en 2017. Au travers de cette résolution, le groupe Socialistes & Démocrates et sa délégation française soutiennent la nécessité pour la Commission de mettre en place des actions rapides pour pallier les difficultés les plus urgentes. Enfin, toute révision future des règles en vigueur devra être construite à partir des conclusions de l’étude d’impact actuellement menée par la Commission, et devra trouver un équilibre entre faciliter l’accès aux dispositifs médicaux pour le plus grand nombre de patients, soutenir l’innovation des PME et garantir un haut niveau de contrôle nécessaire pour protéger les patients qui utilisent ou reçoivent un dispositif médical.